cest un petit bonheur que j avais rencontrĂ© ,,, Paroles de la chanson Le Petit Bonheur par Felix Leclerc C’est un petit bonheurQue j’avais ramassĂ©Il Ă©tait tout en pleursSur le bord d’un fossĂ©Quand il m’a vu passerIl s’est mis Ă  crier:"Monsieur, ramassez-moiChez vous emmenez 8869 avril 2014 Que du bonheur dans ta jolie demeure Douceuretdetente
Par Lepetitjournal Sydney PubliĂ© le 04/09/2013 Ă  2000 Mis Ă  jour le 04/09/2013 Ă  2333 Jean Baptiste Milcamps est le nouveau directeur de l'Alliance Française de Sydney. Fraichement arrivĂ© de Vannes, il a pris ses nouvelles fonctions il y a quelques semaines. Rencontre avec le - Bienvenue en Australie ! Comment vous ĂȘtes-vous retrouvĂ© Ă  Sydney et directeur de l'Alliance Française ? Jean-Baptiste Milcamps - C'est un projet familial. Nous Ă©tions venus Ă  Sydney il y a 13 ans Ă  l'Ă©poque des JO avec mon Ă©pouse et notre premiĂšre fille qui avait quelques mois. J'y ai effectuĂ© un stage de fin d'Ă©tude pendant 7 mois pour Australian Water Services. J'avais alors dĂ©couvert l'Alliance Française de Sydney dans ses anciens bĂątiments. Ce fut mon seul contact avec les Alliances Françaises de l'Ă©tranger puisqu'ensuite ma carriĂšre s'est principalement dĂ©roulĂ©e en France. C'Ă©tait un vieux dĂ©sir familial donc de revenir en Australie. MĂȘme si je ne suis restĂ© ici que 7 mois, cela a Ă©tĂ© suffisant pour tomber amoureux du pays et vouloir revenir. Et puis il y a des choses que l'on n'explique pas? j'ai toujours Ă©tĂ© attirĂ© depuis tout petit par ce pays. C'est comme une relation sentimentale?un rĂȘve de gosse et le bonheur de vivre cela en famille avec mes 4 enfants. LPJ - Comment cela s'est fait ce poste Ă  l'Alliance ? JBM - J'ai vu qu'il y avait un poste Ă  Sydney via le site de recrutement du MinistĂšre des Affaires EtrangĂšres et j'ai dĂ©posĂ© ma candidature. On sent les signes et on y va..celui-lĂ  Ă©tait pour moi. Je n'avais que 6 jours pour postuler et j'Ă©tais absolument certain qu'il y avait beaucoup de monde dessus mais j'ai tentĂ©. Cela n'a pas Ă©tĂ© facile, j'y ai mis toute mon Ă©nergie. Il fallait vraiment montrer que l'on Ă©tait trĂšs motivĂ©. Et voilĂ  ! TrĂšs content d'ĂȘtre lĂ  donc... Ah oui ! J'ai une petite formation Ă  Paris pour me sensibiliser au monde des Alliances mais je dois maintenant m'imprĂ©gner. Vous arrivez avec un oeil neuf ? Oui et je pense que c'est bien. On s'adapte toujours mieux quand on arrive avec un regard neuf sur les choses. Lorsqu'on a longtemps bourlinguĂ©, on a tendance Ă  vouloir reproduire ce que l'on a fait ailleurs et je pense que c'est une erreur. Une Alliance en Australie, ce n'est pas la mĂȘme chose qu'une Alliance en Asie ou en Afrique. Parfois cela peut ĂȘtre un atout d'ĂȘtre nouveau. Quelles sont vos premiĂšres impressions ? TrĂšs bonnes. J'ai rencontrĂ© tous les membres du ComitĂ© de Gestion. Je trouve que ce principe mĂȘme des Alliances avec une association locale, un ComitĂ© local c'est vraiment bien. Ces personnes donnent de leur temps, de leur motivation, de leur rĂ©seau pour que cela fonctionne. C'est l'esprit d'une Alliance. Pour rĂ©sumer j'utiliserai volontiers l'image du mariage pendant lequel, en signe d'amour et de fidĂ©litĂ©, on s'Ă©change des alliances. On est tous amoureux du pays dans lequel on est tout en restant fidĂšle Ă  notre culture. Et le fruit de tout cela, ce sont de belles rencontres et le plaisir de parler la mĂȘme langue. Echanges, rencontres, amour et fidĂ©litĂ© ce serait les quatre mots qui selon moi dĂ©finiraient une Alliance. Alors bien sur comme dans toute histoire d'amour, il y a des passions, des moments difficiles mais c'est bon signe. Je suis donc trĂšs heureux d'ĂȘtre lĂ . Il y a beaucoup d'enthousiasme dans l'Ă©quipe qui comprend maintenant une dizaine de permanents et une Ă©quipe de 25 professeurs. Quels sont vos projets ? J'aimerais bien essayer de dĂ©velopper un Ă©vĂ©nement musical majeur, faire dĂ©couvrir des talents?J'aimerais aussi me tourner vers les entreprises de la city, monter des programmes pour eux, cela se fait dĂ©jĂ  mais je voudrais dĂ©velopper cela. Ce qui m'intĂ©resserait serait aussi d'apprendre le français en faisant du théùtre, une sorte de team building?Et puis il faut capter davantage les gens d'ailleurs, nous avons dĂ©jĂ  notre antenne de Chatswood depuis l'annĂ©e derniĂšre. Il y a Ă©galement le lycĂ©e Français avec lequel je pense qu'il faudrait remonter quelque chose? cela peut ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour les gens que cela rebutent de venir jusqu'ici..Il faut aller vers les gens! Que faut-il amĂ©liorer ? Le bĂątiment n'est pas assez visible de l'extĂ©rieur, c'est dommage. Le nouveau regard est surpris, il n'y a mĂȘme pas un drapeau bleu blanc rouge? Cela fait beaucoup de projets?combien de temps allez-vous rester ? Je suis lĂ  pour deux ans renouvelables mais faire un tel bouleversement familiale pour seulement deux ans ce serait dommage, je compte bien rester 4 ans ! Votre message Ă  nos lecteurs L'Alliance est lĂ  pour tout le monde, il ne faut surtout pas croire qu'elle est rĂ©servĂ©e aux non-francophones. Ce serait dommage car il faut que l'Ăąme soit française et donc il faut des français. J'invite tous les français Ă  devenir membres, ce n'est pas trĂšs cher et les choses bon marchĂ© sont rares Ă  Sydney ! $100 par an pour une famille, vous avez droit Ă  louer tous les films et emprunter tous les livres que vous voulez, c'est vraiment peu cher. Sans compter l'accĂšs Ă  des Ă©vĂ©nements exceptionnels car c'est le privilĂšge d'ĂȘtre Ă  l'Ă©tranger, se retrouver dans une petite salle avec des personnalitĂ©s, des Ă©crivains de renom que l'on me pourrait mĂȘme pas approcher en France. Venez voir, il y a de la place pour tout le monde et la rencontre est riche quand il y a les deux cultures ! Propos recueillis par Flore Gregorini jeudi 5 septembre 2013 Lepetitjournal Sydney Le rendez-vous quotidien des Francophones Ă  Sydney Abonnez-vous gratuitement Ă  la newsletter et suivez nous sur Facebook. À lire sur votre Ă©dition locale
Javais la tronche en compote mais je m'en foutais. Je me suis jetĂ© un petit noir derriĂšre la cravate, j'ai chopĂ© mes fringues sur le plumard et je me suis barrĂ© chez mon pote Marcel Ă  fond la caisse. Le feignant pionçait encore. J'ai gueulĂ©, j'en avais marre. On allait encore se pointer au boulot Ă  point d'heure ! Le texte au format Word, prĂȘt Ă  ĂȘtre photocopiĂ©. AprĂšs cet
Lorsque j’ai rencontrĂ© ZoĂ©, je sortais d’une histoire longue et douloureuse avec une femme de quatre ans mon aĂźnĂ©e. Nous avions essayĂ© d’avoir un enfant, en vain. La procrĂ©ation mĂ©dicalement assistĂ©e et la diffĂ©rence d’ñge avaient eu raison de notre amour. AprĂšs avoir quittĂ© RaphaĂ«lle, je m’étais octroyĂ© quelques mois de cĂ©libat. Je suis pas mal sorti Ă  cette Ă©poque et j’ai rencontrĂ© plein de nouvelles tĂȘtes. Je suis professeur d’arts martiaux et j’avoue, sans me vanter, que j’ai toujours eu beaucoup de succĂšs auprĂšs des femmes. Mon cƓur de cible la bourgeoise mariĂ©e de 40 ans qui s’ennuie avec son mari. Un piĂšge. J’avais l’impression d’ĂȘtre libre, mais c’est une illusion. J’étais enfermĂ© dans l’irresponsabilitĂ©. C’est frustrant d’ĂȘtre l’éternel amant, cela vous empĂȘche d’évoluer. Les femmes vous entraĂźnent dans une relation Ă©goĂŻste, oĂč elles prennent ce qu’elles veulent de vous et vous laissent sur le carreau dĂšs que vous avez un problĂšme. Aussi, quand j’ai croisĂ© ZoĂ©, j’ai dĂ©cidĂ© que ma vie allait changer. Elle Ă©tait jeune, elle Ă©tait libre, aprĂšs une rupture sanglante avec un petit ami qui lui avait pourri la vie. J’avais envie d’engagement, ZoĂ© avait besoin de sĂ©curitĂ©, nous avons trĂšs vite vĂ©cu ensemble. Au bout de deux mois, nous ne nous quittions plus. ZoĂ© s’est installĂ©e chez moi. J’ai dĂ» faire le mĂ©nage car j’avais deux maĂźtresses rĂ©guliĂšres, toutes les deux quadras, toutes les deux mariĂ©es et toutes les deux trĂšs envahissantes. L’une d’elles Ă©tait gĂ©rante d’un club libertin et je m’étais laissĂ© aller Ă  frĂ©quenter parfois son Ă©tablissement. J’ai tout arrĂȘtĂ© quand j’ai compris que Christelle vantait mes qualitĂ©s Ă  ses copines et m’utilisait un peu comme une maquerelle. L’horreur, ça a Ă©tĂ© quand j’ai dĂ©couvert sur Facebook le surnom qu’elle m’avait trouvĂ© l’étalon arabe ». Ma mĂšre est maghrĂ©bine, je ne supporte pas le racisme
 Les parents de ZoĂ© sont sĂ©parĂ©s. J’ai d’abord rencontrĂ© son pĂšre, Steve, un type que la vie n’a pas Ă©pargnĂ©. Ancien batteur d’un cĂ©lĂšbre groupe de hard rock français, il a Ă©tĂ© victime d’un accident de voiture. AprĂšs, il a connu la dĂ©gringolade et, Ă  prĂ©sent, il vivote grĂące Ă  une pension d’invaliditĂ©. Il fait partie d’une communautĂ© EmmaĂŒs mais ZoĂ© continue Ă  lui rendre visite fidĂšlement. Ce qui n’est pas le cas de sa mĂšre, Emilie. Ils sont fĂąchĂ©s Ă  mort. Steve appelle son ex-femme la garce ». Le jour oĂč j’ai rencontrĂ© ZoĂ©, sa mĂšre Ă©tait partie la veille pour une retraite de trois mois en Inde. J’ai donc patientĂ© quelque temps avant de lui ĂȘtre prĂ©sentĂ©. En attendant, ZoĂ© m’a beaucoup parlĂ© de Minou», comme elle l’appelle. ZoĂ© et Emilie sont unies par un amour fusionnel, elles se parlent au tĂ©lĂ©phone au moins trois fois par jour. Emilie, d’origine bourgeoise, est une rĂ©voltĂ©e. La seule punk de Tarascon, d’aprĂšs les dires de sa fille. J’ai vu ses photos de jeunesse, elle Ă©tait trĂšs jolie mais trĂšs destroy. AprĂšs une petite carriĂšre de chanteuse, elle a fait de l’argent dans l’immobilier. Malheureusement, elle a eu des ennuis avec la justice. Aujourd’hui, elle s’est bien rĂ©insĂ©rĂ©e et s’est installĂ©e dans un village du Gard oĂč elle tient une boutique d’animaux empaillĂ©s. Elle donne aussi des cours de chant et de musique. Minou est une femme trĂšs libre, il y a beaucoup de photos d’elle nue dans l’album de sa fille. Ça m’a un peu choquĂ© au dĂ©but, pourtant, il n’y a rien de malsain, apparemment. Minou est une vraie sĂ©ductrice, elle change de fiancĂ© rĂ©guliĂšrement. Du psy au ferrailleur, le casting est large. D’aprĂšs ZoĂ©, elle n’a jamais trouvĂ© le bonheur. ZoĂ© a mĂȘme Ă©tĂ© plus prĂ©cise, mais je l’ai arrĂȘtĂ©e. Je n’aime pas beaucoup les enfants qui parlent de la sexualitĂ© de leurs parents. Tout ce que j’avais appris sur ma belle-mĂšre me donnait une lĂ©gĂšre apprĂ©hension. A 51 ans, elle n’avait pas une grosse diffĂ©rence d’ñge avec certaines de mes maĂźtresses passĂ©es
 J’ai rencontrĂ© Minou le jour de son anniversaire. Elle avait organisĂ© une petite fĂȘte dans sa maison de village. L’aprĂšs-midi, elle a appelĂ© ZoĂ© pour l’envoyer au ravitaillement. C’est moi qui ai dĂ©crochĂ© le tĂ©lĂ©phone. Rien qu’à sa voix rauque et un peu ironique, j’ai compris que c’était une vraie sĂ©ductrice. J’avais l’impression qu’elle faisait des sous-entendus tout le temps. Le genre de femme qui vous teste et vous entraĂźne sur un terrain glissant. Je connais la chanson, j’ai pris ma voix de flic, la plus glaciale possible, et bien sĂ»r, ça l’a calmĂ©e. On est arrivĂ©s un peu plus tĂŽt que les invitĂ©s pour l’aider Ă  prĂ©parer le buffet. Je n’ai pas reconnu la femme vue en photo. TrĂšs mince, brune et grande, elle ressemblait Ă  Morticia de la famille Addams, avec des yeux bleu pĂąle, magnifiques. Elle m’est apparue plus chic que je ne croyais. TrĂšs rĂ©servĂ©e, pas du tout chaudasse. Elle semblait totalement indiffĂ©rente Ă  ma prĂ©sence, distante, presque hostile. Aussi, lorsqu’elle m’a proposĂ© de l’accompagner Ă  la cave pour aller remplir des carafes de vin, je ne me suis pas mĂ©fiĂ©. A peine Ă©tions-nous arrivĂ©s devant les cubitainers, qu’elle a commencĂ© Ă  m’effleurer. Je me suis Ă©cartĂ©. Elle s’est fermement rapprochĂ©e de moi et m’a dit en me regardant droit dans les yeux Tu connais Christelle? C’est une vieille amie.» Soudain, je me suis souvenu de son visage Minou Ă©tait l’une des copines Facebook de mon ex! Elle avait tentĂ© d’entrer en contact avec moi, Ă  la suite d’une pub passĂ©e dans son diary. Comment nier ? Reprenant ma voix de flic, j’ai mis les choses au point. Je lui ai dit que la page Christelle Ă©tait tournĂ©e depuis longtemps et que j’étais trĂšs amoureux de ZoĂ©. Elle a pris un air trĂšs bizarre et j’ai compris que j’avais du souci Ă  me faire. L’anniversaire s’est passĂ© sans embĂ»ches. Elle n’a pas trop bu et elle s’est montrĂ©e correcte, froide mĂȘme, au point que ZoĂ© a pensĂ© que je lui faisais peur. Malheureusement, Minou n’est pas du genre timide, plutĂŽt du genre garce. Je sais qu’elle attend son heure. Sa derniĂšre trouvaille elle s’est inscrite Ă  mon cours de tai-chi sans prĂ©venir sa fille. Elle m’a demandĂ© de ne rien dire Ă  ZoĂ© parce qu’elle a eu un grave accident de cheval et que le sport ne lui est pas conseillĂ©. Que faire? Si je mens Ă  ZoĂ©, Minou commence Ă  me piĂ©ger. Si je lui dis la vĂ©ritĂ©, ça va ĂȘtre un drame. Le pire c’est qu’Emilie
 m’excite beaucoup. J’ai vraiment peur de dĂ©raper. Louis Vernet
\nc est un petit bonheur que j avais rencontré
Jevois meme un psychologue. Je ne sais plus comment gĂ©rer. On en a parlĂ©, me dit que c’est sain, qu’elle n’aurait jamais rien fait et que c’est son ego qui est flattĂ©, de savoir qu’un homme qu’elle trouve si joli la trouve egalement jolie. Je peux le comprendre mais je ne le digere absolument pas. Son regard sur lui, c’est un
ï»żIl Ă©tait tout en pleurs sur le bord d'un fossĂ© Quand il m'a vu passer il s'est mis Ă  pleurer "Monsieur ramassez-moi chez vous emmenez-moi Mes frĂšres m'ont oubliĂ© je suis pas bien je suis malade Si vous n'me prenez point je vais mourir quelle ballade Je me ferai gentil tendre et soumis je vous le jure Monsieur je vous en prie dĂ©livrez-moi de ma torture" J'ai pris le p'tit bonheur l'ai mis sous mes haillons J'ai dit "Faut pas qu'il meure viens-t'en dans ma maison" Alors le p'tit bonheur a fait sa guĂ©rison Sur le bord de mon cƓur y'avait une chanson Mes jours mes nuits mes peines mes deuils mon mal tout fut oubliĂ© Ma vie de dĂ©sƓuvrĂ© j'avais des goĂ»ts d'la r'commencer Quand il pleuvait dehors ou qu'mes amis m'faisaient des peines J'prenais mon p'tit bonheur et j'lui disais "c'est toi ma reine" Mon bonheur a fleuri il a fait des bourgeons C'Ă©tait le paradis ça s'voyait sur mon front Or un matin joli que j'sifflais ce refrain Mon bonheur est parti sans me donner la main J'eus beau le supplier le cajoler lui faire des scĂšnes Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du cƓur Il s'en allait toujours la tĂȘte haute sans joie sans haine Comme s'il ne voulait plus voir le soleil dans ma demeure J'ai bien failli mourir de chagrin et d'ennui J'avais cessĂ© de rire c'Ă©tait toujours la nuit Il me restait l'oubli il me restait l'mĂ©pris "Enfin"que j'me suis dit "il me reste la vie" J'ai repris mon bĂąton mes peines mon sac et mes guenilles Et je bat la semelle dans des pays de malheureux Maintenant quand je rencontre une fontaine ou une fille Je fais un grand dĂ©tour ou bien je me ferme les yeux
Lareconnaissance du genre. AndromĂšde – Pour toi, quel a Ă©tĂ© le meilleur moyen de t’épanouir et de trouver l’équilibre ? Julie – AprĂšs avoir dĂ©cidĂ© de m’assumer je ressentais le besoin d’ĂȘtre reconnu par mes proches. J’ai commencĂ© par en parler Ă  ma meilleure amie, puis progressivement Ă  tous mes amis proches. © Maria Dorota/iStock Estelle connaĂźt le seul coup de foudre de son existence alors qu’elle vient de sceller son union avec un autre. Doit-elle renoncer Ă  l’homme de sa vie ? Par Corinne Renou-Nativel La sidĂ©ration. C’est ce que je ressens lorsque ma supĂ©rieure hiĂ©rarchique me prĂ©sente Vincent, mon nouveau collĂšgue. Je suis terrassĂ©e par un coup de foudre absolument irrĂ©sistible, mais je me suis mariĂ©e
 l’avant-veille ! J’ai rencontrĂ© Arnaud, mon Ă©poux, Ă  18 ans, sur les bancs de la fac. Il reprĂ©sentait la bouffĂ©e d’air pur dont j’avais besoin, Ă©tant issue d’une famille un peu trop grave d’intellos perturbĂ©s. J’ai des parents extraordinaires mais sombres. Arnaud est l’optimiste pour qui rien n’est grave. TrĂšs beau, il attire tous les regards dans l’amphi. Je suis Ă©tonnĂ©e, rassurĂ©e et flattĂ©e qu’un tel homme m’élise, moi, jamais maquillĂ©e et mal sapĂ©e, au milieu des cinq cents Ă©tudiantes. À la sortie d’une enfance trĂšs solitaire de fille unique, ce solaire m’entraĂźne dans son sillage avec sa bande d’amis. Si le tourbillon va trop vite pour moi, ma mĂšre, plus sensible Ă  son charme, fait taire mes hĂ©sitations. Avant de vivre sous le mĂȘme toit, je commets quelques incartades – des aventures d’un soir absolument insatisfaisantes. Puis, dix ans aprĂšs notre rencontre, Arnaud me demande en mariage. J’accepte en me disant que personne n’est parfait. Certes, cet Ă©ternel oiseau sur la branche est irresponsable, mais il a sans cesse des attentions pour moi et la vie avec lui est tellement gaie... La cĂ©rĂ©monie Ă  la mairie est suivie d’une petite fĂȘte dans un grand jardin avec la famille et des amis. Le voyage de noces est prĂ©vu pour l’étĂ© suivant. Comme nous vivons ensemble depuis plusieurs annĂ©es, nous retournons Ă  notre quotidien dĂšs le dimanche, et le lundi je reprends le travail. Un prince au bureauC’est ce fameux lundi qu’arrive mon nouveau collĂšgue. Lorsque je le vois pour la premiĂšre fois, il se tient Ă  la porte de mon bureau, grand, d’une maigreur sĂ©duisante, follement Ă©lĂ©gant dans son trench-coat ceinturĂ©, avec ses cheveux blonds bouclĂ©s, ses yeux verts. Un peu perdu, il a le sourire dĂ©licieux d’un homme totalement ignorant de son pouvoir de sĂ©duction, ce qui le dĂ©cuple. En une fraction de seconde, je comprends ce qu’est mon idĂ©al masculin. Je parviens Ă  articuler un bonjour ». J’apprends qu’il va dĂ©sormais partager mon bureau oĂč nous serons face Ă  face
 mes collĂšgues dĂ©filent pour me fĂ©liciter de mon mariage, alors que tout ce que je voudrais c’est remonter le temps – juste d’une semaine. À chaque fĂ©licitation, je me dis tu es mariĂ©e, tu te calmes ! » peu Ă  peu, une routine s’installe. Chaque soir, j’attends le lendemain pour retrouver Vincent. Il a actĂ© que je suis mariĂ©e. J’ai actĂ© qu’il a actĂ©. J’acte aussi qu’il est cĂ©libataire, totalement un cƓur Ă  prendre. La majoritĂ© de mes collĂšgues cĂ©libataires le drague plus ou moins Ă©hontĂ©ment. Elles me prennent comme confidente parce que je partage son bureau et que, mariĂ©e, je ne suis pas une concurrente
 Ă  chaque fois, mon inquiĂ©tude laisse place au soulagement quand je vois qu’il les repousse les unes aprĂšs les autres. J’ai envie de leur dire dĂ©gagez ! » au fil des semaines, je reste extrĂȘmement attirĂ©e par cet homme. TrĂšs vieille France, il se rĂ©vĂšle agrĂ©able, poli, souriant, parfois trĂšs drĂŽle. Invariablement, nous dĂ©jeunons tous les deux. Il a une formule pour le dĂ©jeuner, je prĂ©fĂšre le tĂȘte-Ă -tĂȘte. » mais c’est la seule chose un peu encourageante qu’il me dit. Si nous parlons beaucoup, c’est peu de nous et il reste difficile Ă  cerner, en retrait, lointain. Comme Ă  conquĂ©rir en permanence. Pour ma nature exaltĂ©e, cette inaccessibilitĂ© n’est au fond pas si dĂ©sagrĂ©able. Je ne rĂȘve que de le toucher. Travailler sur le mĂȘme dossier cĂŽte Ă  cĂŽte tient du supplice. Mais je suis mariĂ©e, timide, et je ne devine rien de ses sentiments. Comme je ne peux pas me passer de lui, je l’invite Ă  la maison et, trĂšs vite, il devient le meilleur ami de notre couple. Arnaud et Vincent s’entendent bien. J’attends un signe, tout en rĂ©alisant Ă  quel point c’est stupide de l’espĂ©rer d’un homme conventionnel Ă  l’égard d’une jeune du rĂ©elLes mois passent. Un an plus tard, il m’annonce qu’il va se marier. TĂ©tanisĂ©e, je bredouille un super ! ». Puis il se ravise peu aprĂšs, rompt ses fiançailles. Lorsqu’il me demande pourquoi ne faites-vous pas un enfant ? », c’est la preuve tangible qu’il ne ressent rien pour moi. Qu’à cela ne tienne, je fais un bĂ©bĂ© avec Arnaud, une adorable petite fille qui rĂ©vĂšle mon fort instinct maternel. Mon mari assiste Ă  l’accouchement. Quand il revient Ă  la maternitĂ© le lendemain, Vincent arrive presque en mĂȘme temps. Les voyant tous deux penchĂ©s sur le berceau, je me dis que j’ai scellĂ© mon destin avec la naissance de cette enfant. Je reprends le travail, je continue Ă  cĂŽtoyer Vincent et Ă  l’aimer. Au fil des annĂ©es, nous faisons quelques voyages professionnels Ă  l’étranger ensemble, logĂ©s dans des hĂŽtels magnifiques pour cadres dynamiques. Au troisiĂšme de ces dĂ©placements, un soir, excĂ©dĂ©e, je frappe Ă  la porte de sa chambre pour lui demander de l’aspirine. Et je reste dans son lit. AprĂšs tant d’annĂ©es d’attente, je nous dĂ©couvre parfaitement assortis, y compris sexuellement. Un rĂȘve ! Je suis transportĂ©e par sa dĂ©licatesse et son Ă©lĂ©gance. À notre retour en France, je mĂšne la double vie Ă©reintante d’une jeune mĂšre travaillant Ă  plein temps dotĂ©e d’un amant. Quand une promotion me conduit Ă  travailler dans un autre quartier de Lyon, Vincent change d’emploi pour se rapprocher et prĂ©server nos dĂ©jeuners en tĂȘte Ă  tĂȘte. Mais, partagĂ©e, je ne supporte pas l’idĂ©e de faire de la peine Ă  mon mari. Finalement, au bout de dix-huit mois de cette vie clandestine, Vincent me pose un ultimatum. Et je quitte Arnaud. La sĂ©paration est dĂ©chirante mais je suis portĂ©e par mon bonheur avec Vincent. Vivre avec lui me rĂ©vĂšle d’autres facettes de ce grand discret. Je dĂ©couvre qu’il skie comme un dieu, fait de la voile... Je me demande jusqu’oĂč ira le conte de fĂ©es ! TrĂšs vite, il veut que nous ayons un enfant, puis un autre. Naissent alors un garçon et une fille qui complĂštent la famille que nous formons avec mon aĂźnĂ©e qui vit avec nous. Mais je dĂ©couvre aussi que Vincent a un caractĂšre assez difficile, aimant tout diriger et maĂźtriser les moindres dĂ©tails. Si chaque dĂ©ception, chaque conflit me font pleurer, je me nourris de la fĂ©erie de notre rencontre. Entre lui tel qu’il est au quotidien et moi s’interpose toujours ce coup de foudre inattendu qui colore presque tout en rose. Au fil des annĂ©es, si notre couple s’est banalisĂ©, il est toujours bien vivant. Le rĂ©el m’a finalement rattrapĂ©e bien plus tard que ce que j’aurais pu penser. Ce miracle a quand mĂȘme durĂ© prĂšs d’une quinzaine d’annĂ©es !
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Parolede chanson Le p'tit bonheur C'était un petit bonheur Que j'avais ramassé Il était tout en pleurs Sur le bord d'un fossé Quand il m'a vu passer Il s'est mis à crier: "Monsieur, ramassez-moi Chez vous amenez-moi Mes frÚres m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade Si vous n'me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade !
Bonjour Romance, Bonjour Marine On a beau Ă©lever nos enfants de la mĂȘme maniĂšre, mais aucun d'eux n'est identique, chacun dĂ©veloppe sa propre personnalitĂ©. oui, c'est vrai. Mais je pense aussi qu'elles ont une grande diffĂ©rence d'Ăąge, ceci explique cela peut-ĂȘtre. Pour la premiĂšre peut-ĂȘtre je dis peut-ĂȘtre n'Ă©tais-je pas prĂȘte? Nous mĂȘme, nous ne nous comportons pas de la mĂȘme maniĂšre envers l'un ou l'autre, en fonction notre sensibilitĂ©, notre propre Ă©ducation, nos attentes, et de toute la composante Ă©motionnelle qui anime la dimension de nos enfants. Oui, on fait aussi avec notre vĂ©cu de l'instant T, et nos soucis...on les Ă©lĂšve comme on peut parfois et mĂȘme mariĂ©e, je me suis sentie tellement seule, je faisais le pĂšre et la mĂšre, il n'Ă©tait pas prĂȘt pour avoir des enfants, il Ă©tait un enfant lui-mĂȘme!!! me laissant reposer toute la charge de la maison plus mon travail tandis qu'il allait rejoindre ses copains au tennis le soir, moi je restais seule. Tout le temps seule!!! Avec certain, nous avons plus d'affinitĂ©s avec d'autres moins dans la communication, l'interaction, l'approche, l'Ă©change, les affinitĂ©s etc... oui, il y a de ça mais je crois que nous Ă©tions deux soeurs dans ma famille, et que mes parents ne se sont occupĂ©s que d'une seule, ma soeur!! Moi, je devais ĂȘtre trop compliquĂ©e pour eux, ils m'ont abandonnĂ© comme on abandonne un chien au bord de la route. C'est cruel, je sais , je dis parfois que je suis sans famille quelque part, sauf que j'ai la famille que j'ai crĂ©e. A vrai dire, maintenant je vois que ma soeur ne va pas bien et que moi, je ne m'en sors pas si mal c'est que j'ai dĂ» trouver finalement les ressources pour m'en sortir. Et aussi, que finalement dans la vie on est toujours seul quelque part, seul avec soi-mĂȘme surtout, apprendre l'autonomie, ça m'a appris l'autonomie mais le manque d'amour, je l'ai encore. MĂȘme si nos sentiments sont trĂšs forts, nous les aimons certes, mais nos enfants sont avant tout des ĂȘtres Ă  part entiĂšre, c'est ainsi que nous nous devons d'accepter nos diffĂ©rences et libĂ©rer nos attentes envers eux, ils ne nous appartiennent pas. Tout Ă  fait, je les aime mais je respecte leurs distances, sauf que parfois, ça fait mal de les savoir si loin, et de ne pas avoir de nouvelles. on dirait que c'est comme si je les avais abandonnĂ©s, je ne voudrais pas qu'ils ressentent ce que j'ai ressenti quand mes parents m'ont abandonnĂ©. C'est Ă  nous de tisser nos liens avec chacun d'entres eux du mieux qu'on puisse, car chaque lien au final nous enrichie dans l'opportunitĂ© de vivre une expĂ©rience unique, qui permet parfois de nous dĂ©passer du paradigme de nos croyances Ă©tablies et dĂ©couvrir ainsi dans ce partage une nouvelle forme de relation Ă©voluant vers une meilleure complicitĂ©. Je trouve ça trĂšs juste Marine ce que tu dis lĂ . C'est certain, cela prend du temps..., mais avec de la patience, du temps, de l'indulgence, tant qu'il y a de l'amour, rien n'est irrĂ©parable. Tu es dans quel pays ? En tous les cas profite intensĂ©ment de chaque instant, jour aprĂšs jour, des moments fabuleux que tu passes auprĂšs de ta fille.... Dans un pays de l'Est, ça fait cinq ans dĂ©jĂ , je vais partir en Inde, sĂ»rement si le contrat se fait. Et oui, mon bonheur en ce moment, c'est elle, et j'en profite Ă  plein temps, on a un moment le soir oĂč on est seules toutes les deux, et on dĂ©lire un max et lĂ  tu vois, je m'aperçois d'une chose en te l'Ă©crivant, c'est que je la retrouve, elle a vieilli mais c'est toujours elle, cette petite bonne femme Ă  qui j'ai donnĂ© la vie, et qui me le rend bien!!! oui, je vois l'amour et ce , des deux cĂŽtĂ©s!!! Notre couple a chavirĂ©, on s'est sĂ©parĂ©s, et les enfants ont bien sĂ»r trinquĂ© de notre dĂ©chirement. Mais on a cherchĂ© Ă  reprendre le lien, parce qu'on sentait qu'il existait encore. En s'Ă©loignant des enfants, on a rĂ©ussi Ă  se retrouver. Les enfants l'ont vu. Et parfois, je culpabilise en me disant que les enfants se sont sentis un peu coupable de tout ce qui arrivait. Je ne sais pas si c'est vrai, c'est juste ce que je ressens. alors, je fais gaffe quand elle est lĂ , je ne voudrais pas qu'elle perçoive le mal-ĂȘtre du couple qui est parfois en suspension. Mais il y a aussi tellement de bonheur entre lui et moi, que j'ai fait le bilan. on va sĂ»rement vieillir ensemble..on verra. La seule chose qui compte c'est l'instant prĂ©sent, comme on le dit si bien souvent ! oh que oui!!! merci encore Marine de m'avoir donnĂ© la rĂ©plique. Belle journĂ©e Ă  toi, ici pluie!! Biz Rom
\n\n c est un petit bonheur que j avais rencontré
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c est un petit bonheur que j avais rencontré