En2008, certaines œuvres littéraires pour la jeunesse sont encore bannies des bibliothèques scolaires sous prétexte que les thèmes qu’elles abordent sont dérangeants et déplacés. Parmi elles, un roman de l’auteure renommée Élaine Turgeon, Ma vie ne sait pas nager. Élaine Turgeon, auteure jeunesse et pédagogue, s’est démarquée en 2006 lorsque son premier

Une vidéo de est beaucoup partagée ces jours-ci sur Facebook. On y voit une explication de la petitesse des pénis des statues antiques Dans la Grèce antique les pénis de petite taille étaient préférables aux gros... Ces derniers étaient associés à l’idiotie, au lucre et à la mocheté. » En 2012, nous avions interviewé l’historien Thierry Eloi. Il détaillait la perception romaine de l’amour et du suite après la publicité De nos archives Début janvier, des pièces de monnaie pornographiques ont été retrouvées près de la Tamise, à Londres. On y voit distinctement un couple en train de faire l’amour. Une capture d’écran de l’article du Guardian, évoquant les pièces de monnaie retrouvées A priori et selon le Guardian, ces pièces servaient de monnaie d’échange aux Romains, dans les lupanars, maisons closes de l’époque. L’érotisme masculine dans la Rome antique C’était bien l’occasion d’interviewer Thierry Eloi, maître de conférence dont les recherches passionnantes portent, comme l’indique le titre de son livre, sur l’érotisme masculin dans la Rome antique. Hormis ces pièces, existait-il une pornographie romaine ? La suite après la publicité Je pense notamment aux mosaïques de Pompéi, dont on dit qu’elles servaient à exciter les clients et à annoncer les spécialités des prostituées... Ces types de piécettes et de tableaux érotiques sont destinés à être représentés dans les lupanars, parce que ce sont les lieux de déversement du plaisir. La vie des Romains est très compartimentée. Qu’il existe de la pornographie à Rome, oui, mais destinée à qui et quand ? On ne peut pas imaginer un homme romain parler de guerre et, d’un seul coup, se mettre à parler de sexe. Les espaces sont bien déterminés. Un Romain partage ses journées en deux le matin, il consacre son temps à sa vie de citoyen soldat ; ensuite, vers midi, il passe aux thermes. Ils sont nécessaires, comme un sas de transition entre le sérieux du matin et l’espace restreint qui est celui du banquet de l’ suite après la publicité Une mosaïque d’un lupanar de Pompéï - Renée Greusard/Rue89 Dans votre livre, vous insistez sur notre vision faussée du sexe dans la Rome antique... Oui, on a par exemple souvent dit que les Romains pratiquaient déjà l’homosexualité dans l’Antiquité. Il y a eu une quête d’un modèle prestigieux, pour mieux lutter contre les discriminations actuelles. Seulement, je mets au défi quiconque de me traduire en grec ou en latin le mot homosexuel, et même le mot hétérosexuel, et même le mot sexuel tout court. S’il n’y a pas ces mots, c’est qu’il n y a pas de pratiques sexuelles équivalentes. Ce qu’on appelle la sexualité aujourd’hui est un concept issu de la psychanalyse. C’est une construction globale intérieure, qui englobe le rapport aux parents, à son milieu social, au premier rapport. C’est un anachronisme de vouloir exporter ce modèle issu de la bourgeoisie capitaliste dans la Rome antique. Cela ne veut pas dire que les Romains et les Grecs ne connaissent pas la volupté, mais elle est complètement différente de ce que nous appelons la suite après la publicité Il y a aussi tous ces mythes qui circulent autour de la pédérastie... Ah, le fameux sujet de la pédérastie... Il faut d’abord redire ce que c’est. Dans le monde grec, les individus ont besoin d’un passage du monde enfant. C’est un moment d’initiation. Mais comme dans toutes les cultures d’ailleurs, aujourd’hui, ce serait juste plutôt le permis de conduire, la première relation sexuelle ou ce genre d’événements. Chez les Grecs, les choses se passent de la manière suivante un adulte libre de 25 ans – ce qui exclut les esclaves et les femmes – enlève publiquement le fils de son voisin âgé de 16 ans. Ce n’est pas un moment triste, il y a d’ailleurs une fête avec des guirlandes, des costumes particuliers, suite après la publicité Ce serait une insulte publique que le jeune ne soit pas l’objet du désir d’un autre. et le père du jeune incite même à cet enlèvement en disant Hé, dépêche-toi d’enlever mon fils ! Il est pas beau, mon fils ? »Ensuite, le jeune homme et son kidnappeur » vont dans la brousse, un peu comme dans certaines tribus et il y a ensuite un rite de pénétration le plus vieux sodomise le plus jeune. Mais alors seulement, le couple revient à la ville. Le sens de ce voyage, c’est d’arracher publiquement le fils à son cercle familial. Ce rituel d’intégration sert dans la construction culturelle des Grecs à faire éprouver le féminin et le campagnard au jeune avant qu’il n’y renonce à jamais, puisqu’il sera ensuite un jeune masculin dans une société civique. Mais il n y a aucun désir dans cette affaire, cette construction est une obligation et elle est suite après la publicité Une mosaïque d’un lupanar de Pompéï - Renée Greusard/Rue89 Et à Rome ? La pédérastie est grecque. Les Romains n’ont jamais voulu transposer à Rome ce modèle. Les Romains l’admettent, ils appellent ça l’amour à la grecque mais pour eux, c’est un exotisme. A Rome, c’est le père qui initie son fils à l’âge adulte, mais l’inceste est un interdit total. Il n y a donc pas de sexe dans ce rapport. Comment les Romains conçoivent-ils le plaisir ? La suite après la publicité D’abord, il faut préciser qu’un individu libre femme ou homme ne peut pas avoir de rapport de volupté, c’est un corps qui n’est pas pénétrable, c’est un corps fermé. C’est un corps interdit au désir. Cela ne veut pas dire que les Romains ne connaissent pas la volupté, mais elle est complètement différente de ce que nous appelons la sexualité. Le plaisir, ce n’est pas non plus à travers le pénis ou l’anus que l’homme va le trouver, parce que c’est un contact avec l’intérieur du corps. Or l’intérieur du corps, c’est des glaires, c’est visqueux. Ce ne sont que des humeurs ». On est plus en contact avec ce qui fait la beauté décente du corps la peau. Car le plaisir des Romains se trouve dans le baiser sur la peau. Encore mieux que ça, le baiser autour de la bouche. C’est l’échange de souffle qui est recherché. Les Romains n’estiment pas que le comble du plaisir, c’est l’éjaculation. Le comble du délice, à Rome, et pour un Romain, c’est le baiser. Le souffle, c’est l’éternité de la chaleur, la douceur, la chasteté et de la bonne haleine. Ce n’est pas une jouissance spermatique, c’est la jouissance suite après la publicité Avec qui alors, ces baisers ? Toujours avec des hommes et des esclaves, puisque les hommes libres sont interdits d’être désirés ! Tout se déroule pendant les banquets de l’après-midi. Là, on amollit le corps rigide du sérieux du matin. Et pendant le banquet, on ne mange pas parce qu’on a faim. On mange pour être ensemble. L’esclave arrive, il distribue la nourriture, vient ensuite la volupté mais, il n y a aucune pénétration. Le plaisir est d’abord dans les regards. Ensuite, le citoyen choisit un esclave et c’est à ce moment que commencent les baisers. Pan a une relation sexuelle avec une chèvre - Renée Greusard/Rue89 Mais que se passe-t-il alors dans le lit conjugal ? La suite après la publicité Les gynécologues intitulent ce rapport le déversement spermatique ». En gros, il pleut ! La femme s’allonge et elle attend que ça se passe. L’homme s’allonge sur elle, il déverse son sperme et il fait des enfants. Mais ce n’est pas une pratique de plaisir, c’est une pratique civique il s’agit de faire des citoyens. On sait très bien d’ailleurs que ça ennuie on éteint la lumière, on ferme les rideaux, ça dure très peu de temps et tout le monde dit que c’est une corvée, que ça donne mal au dos, que ça donne des boutons. Qu’est-ce qui n’est pas valorisé à Rome ? Coucher » ! L’homme libre c’est un citoyen qui fait de la politique et un soldat qui fait la guerre, et c’est tout. Dans nos sociétés, un homme qui couche beaucoup, on dit que c’est un tombeur. A Rome, une des particularités de la vie c’est qu’on va dénoncer son adversaire politique en disant Il couche. » On dit par exemple de César sur le forum quand on veut l’attaquer qu’il est le mari de toutes les femmes » et donc la femme de tous les maris ». Dévaloriser le corps, c’est prouver que le citoyen n’est pas capable d’être un homme politique de qualité, d’être un citoyen suite après la publicité Il y a des insultes ? Oui, une insulte permanente, c’est de dire Ce type a une grosse bite » ou Toi, c’est bien connu tu reçois des mecs qui ont des grosses bites. » A Rome, l’énormité du pénis, c’est terrible, c’est une dévalorisation, parce que c’est un corps disproportionné. On remarque d’ailleurs que sur les statues romaines, il n’y a toujours que de tous petits zizis. Ensuite, la plus grave des insultes, ce n’est pas de dire de quelqu’un qui est sodomisé – même si ça peut être une insulte –, le pire, c’est de dire Il aime sucer ». Il faut revenir pour comprendre à l’origine du mot fellation. Il vient de fello, fellare » qui signifie téter ». Lorsque la nourrice voit le bébé dont elle a la charge pleurer, elle le met au sein, il fellat ». Mais elle le fait pour l’empêcher de parler, de pleurer. Or, si quelqu’un fait une fellation, de la même manière, il ne peut plus parler et un Romain, c’est un citoyen qui suite après la publicité Et les femmes dans tout ça ? Une femme libre » n’a pas de plaisir. Elle est éduquée à ne pas en avoir. La nourrice doit apprendre à la petite fille à ignorer le plaisir de son corps. Une femme romaine est destinée à reproduire. D’ailleurs un des synonymes de femme libre à Rome, c’est le ventre ». C’est bien pour ça qu’il ne faudrait pas revenir à la Rome antique. A tel point que si un homme libre prend trop de plaisir avec son épouse, la femme va se plaindre à son beau-père de cette situation et le père vient engueuler le mari. Il y a des procès très connus d’hommes qui sont traînés au tribunal parce qu’ils sont uxoriosis » ils aiment trop le corps de leurs femmes. Les gens disent Mais si vous avez envie de vous vider les couilles, allez donc au lupanar ! »La suite après la publicité Des tintinnabulum », clochettes qu’on placait à l’entrée des maisons pour conjurer le mauvais sort - Renée Greusard/Rue89 Ce n’est pas infamant d’aller au lupanar ? Non ! Le lupanar sert à réguler le déversement du sperme et des humeurs. Il y a une anecdote très connue. Caton l’ancien, un citoyen romain très austère, voit un jour un jeune homme hésiter à rentrer dans un lupanar. Il y en a partout à Rome. Il dit au jeune Mais si, si, vas-y ! Il faut que tu y ailles parce que c’est la preuve que tu n’auras pas de comportements indécents avec ton épouse. »En revanche, le même Caton, le lendemain, voit le même jeune homme devant la porte du lupanar. Il lui dit Y aller une fois oui, mais deux jours de suite, c’est trop ! »Ce qui est infamant, c’est d’y aller trop. Il faut se réguler. Dans le lupanar, on va voir des prostituées hommes ou femmes. Le sexe du ou de la prostituée, on s’en fiche. On vient voir un esclave, et l’important, c’est de ne pas se vider avec son épouse parce qu’alors, on la considérerait comme une suite après la publicité En fait, on est hyper loin de tout ce qu’on a pu voir au cinéma... C’est justement l’intérêt de voir ces films comme Gladiator » ou ce genre de péplums. C’est d’en apprendre plus sur notre culture contemporaine ! Mais c’est très bien. Si on veut faire de l’Histoire romaine, on fait des livres d’histoire. Article initialement publié le 23 janvier 2012

Quelqueschiffres. La taille moyenne d’un pénis est de 9,16 cm au repos et 13,12 cm en érection (source). Bien entendu, ces chiffres ne sont qu’une moyenne et beaucoup d’hommes sont soit au-dessus soit en dessous. Néanmoins, une verge est considérée de taille normale lorsque ses dimensions sont comprises entre 6 et 11 centimètres au repos et 11 et 20 centimètres en Faisons les comptes autour de nous qui joue du cor, du trombone ou de la batterie ? Et qui joue de la flûte traversière, de la harpe et du violon ? Le choix » d’un instrument fonctionne pour les filles et les garçons comme pour celui d’un métier car les représentations jouent à plein si on oublie qu’elles sont présentes »*. Et le sexe des instruments varie… d’une époque à une autre ! Flûte et harpe aujourd’hui majoritairement pratiquées par des femmes, n’étaient pratiqués, pour des questions de morale et de décence, que par des hommes au 19ème siècle… la harpe parce qu’elle se place entre les jambes, la flûte parce qu’elle se place … * Une découverte passionnante à écouter sur le site de vidéos en ligne Mathilda Éducation que l’on doit à Hyacinthe Ravet, Musicologue et sociologue, professeuse**, vice-doyenne égalité-lutte contre les discriminations à la Faculté des Lettres de Sorbonne. ** un doute ? Écoutez Eliane Viennot … on dit bien un voisin->une voisine ? Alors, n’en déplaise au Conseil d’Etat, nommons un médecin->une médecine ! Sinon les femmes demeureront sous-visibilisées et sous-représentées dans certains métiers, tant il restera difficile pour les filles de s’y identifier et de sentir qu’elles y auront toute leur place. D’ailleurs ce sont essentiellement les noms des professions supérieures qui sont à démasculiniser… le féminin de boulanger, boulangère, existe et a priori il ne dérange personne ! Javais un frère aîné, Austin, un an de plus que moi, deux petites sœurs, Christine et Laura, un an et trois ans de moins, et un petit frère, Richard, cinq ans de moins. La maison de notre enfance se trouvait à Dún Laoghaire, près de Mackintosh Park. C’était une maison mitoyenne ordinaire, trois chambres, comme toutes les autres à côté, louée par la mairie. Un gros lotissement 12 C'est quoi ce mythe ? Qui nous dis que ces statues avaient pas des bites de sang ??? bah il avait vraiment des petit zizi sur les statues Les grecs n'avaient pas de petits penis hein ils etaient juste pas en erection les descos Elles étaient pas petites à l' juste l'usure et l'errosion qui les a fait rétrécir Petit zizi = intelligentGros zizi = AttardéC'est pour ça qu'à l'époque de la colonisation ils vannaient les Africains sur leurs grosse 11cm a l'epoque le standard de beauté c'etais d'avoir une petite bite vous etes nés 2000 ans trop tard les puceaux Au contraire les petits pénis étaient associés à la modération, vertu cardinale de l’idéal masculin et par prolongement, idéal esthétique. Car l’idéal de l’homme grec était bien rationnel et intellectuel. Cet homme idéal », devait être doté d’un petit sexe. Le 16 août 2021 à 150840 Petit zizi = intelligentGros zizi = AttardéC'est pour ça qu'à l'époque de la colonisation ils vannaient les Africains sur leurs grosse 16cm Le 16 août 2021 à 150722 bah il avait vraiment des petit zizi sur les statuesNon, impossible à dire si elle bande pas. La pratique généralisée de la sodomie à cette époque est sans doute à l'origine de leur goût pour les petites queues. Le 16 août 2021 à 150823 Elles étaient pas petites à l' juste l'usure et l'errosion qui les a fait rétrécirL'érosion lié à des bouches un peu trop hasardeuse ? Le 16 août 2021 à 150744 Les grecs n'avaient pas de petits penis hein ils etaient juste pas en erection les descosexactent, exactent Le 16 août 2021 à 150840 Petit zizi = intelligentGros zizi = AttardéC'est pour ça qu'à l'époque de la colonisation ils vannaient les Africains sur leurs grosse 11cmMalaise Avoir un gros sexe à cette époque c'était signe d' petits sexes c'était le reflet de l'intelligence, de la sagesse humaine. Mais ils avaient pas des petits sexes comme les statues c'était de l' comme les carrures athlétiques des statues, ils étaient pas du tout tous ultra fit et musclés avec une belle barbe taillée et une belle tignasse. C'était juste le corps idéal dans l'imaginaire collectif. Le 16 août 2021 à 151819 Avoir un gros sexe à cette époque c'était signe d' petits sexes c'était le reflet de l'intelligence, de la sagesse humaine. Mais ils avaient pas des petits sexes comme les statues c'était de l' comme les carrures athlétiques des statues, ils étaient pas du tout tous ultra fit et musclés avec une belle barbe taillée et une belle tignasse. C'était juste le corps idéal dans l'imaginaire ce que t'en saiis que la statue à un petit sexe ??????????? Up Up Le 16 août 2021 à 150840 Petit zizi = intelligentGros zizi = AttardéC'est pour ça qu'à l'époque de la colonisation ils vannaient les Africains sur leurs grosse 11cmLes femmes aiment les attardés alors Le 16 août 2021 à 152309 Le 16 août 2021 à 151819 Avoir un gros sexe à cette époque c'était signe d' petits sexes c'était le reflet de l'intelligence, de la sagesse humaine. Mais ils avaient pas des petits sexes comme les statues c'était de l' comme les carrures athlétiques des statues, ils étaient pas du tout tous ultra fit et musclés avec une belle barbe taillée et une belle tignasse. C'était juste le corps idéal dans l'imaginaire ce que t'en saiis que la statue à un petit sexe ???????????On a des sources qui l'attestent Genre Aristophane . Le 16 août 2021 à 150943 Au contraire les petits pénis étaient associés à la modération, vertu cardinale de l’idéal masculin et par prolongement, idéal esthétique. Car l’idéal de l’homme grec était bien rationnel et intellectuel. Cet homme idéal », devait être doté d’un petit la belle époque, que s'est-il passé entre temps pour qu'on en arrive là ? 12 LesHommes, eux, ont le mariage dans le but de procréation. Donc exactement comme les Grecques, qui considérait que les Barbares avait un gros kiki d'animal, les européens ont dit ça des Noirs. Une façon de les rabaisser. (C'est pour ca que les statues grecques ont des biscottos impek, et un petit zizi. Le petit zizi, c'est l'homme qui s Médicalement, on parle de "micro pénis" quand l'organe ne dépasse pas les 7 cm en érection. Getty Images Compléments alimentaires à base "de poivre, ginseng et palmier nain", extenseur, pompe à vide taper "petit pénis" sur Google, c'est tomber sur une liste longue comme le bras de remèdes destinés à faire gagner quelques centimètres. Onéreux, non reconnus par la communauté scientifique, voire interdits en France, ces gadgets n'ont pas démontré leur efficacité. Ils ont toutefois le mérite de prouver l'ampleur d'une obsession qui commence parfois aux premières heures de la vie. "À la naissance de notre fils, mon mari n'a pas pu s'empêcher d'examiner son pénis sous tous les angles. Il a demandé au moins cinq fois au pédiatre s'il était normal", se souvient Claire, 31 ans. Normes et micro pénis Concours pour savoir "qui a la plus grosse" dans les vestiaires des cours de sport et plus tard regards discrets coulés dans les toilettes des hommes l'habitude de se comparer a la vie dure. Dans la course à la normalité, le miroir déformant du porno achève de convaincre certains que leur pénis est trop petit. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Atteinte de dysmorphophobie -la peur d'être malformé-, une minorité d'hommes opte pour la pénoplastie. Cette opération consiste en une "petite incision au-dessus de la base du pénis en libérant le ligament suspenseur -celui qui attache au pubis la base du pénis", explique le Dr Franck Benhamou, chirurgien esthétique à Paris. Elle permet de faire gagner au pénis un ou deux centimètres. LIRE AUSSI >> La pénoplastie, des centimètres à tout prix Avant d'en arriver à une telle extrémité, il est bon de rappeler quelques chiffres. Selon la revue spécialisée British Journal of Urology, la longueur du pénis est en moyenne de 9,16 cm au repos. En érection, elle passe à 13,12 cm. La circonférence est de 9,31 cm au repos et de 11,66 cm en érection. Médicalement, on parle de "micro pénis" à partir de 7 cm en érection. Cette pathologie ne toucherait que 0,6% des hommes. "Elle entre dans le cadre de la chirurgie reconstructrice, reprend Franck Benhamou. Ce type d'intervention est pris en charge par la Sécurité sociale, de même que la chirurgie pénienne liée à un problème érectile." Préservatif XSAlain, 27 ans, n'en est pas là. Son pénis fait 11 cm en érection. Cette taille, qu'il juge "modeste", a compliqué son entrée dans la sexualité. "À l'adolescence, à chaque fois que je regardais mon sexe dans la douche ou aux toilettes, je déprimais. Je me disais que je n'arriverais jamais à faire l'amour. D'ailleurs, lors de mes premières expériences, je voulais tellement compenser que je stressais et j'éjaculais très vite." Avec le temps, Alain a réussi à se canaliser. Il n'est plus paralysé par la peur mais continue de ressentir une gêne au moment d'enlever son caleçon devant une fille. "Le rideau se lève mais je ne suis pas sûr que ma partenaire apprécie le spectacle." Cette entrée en scène n'est pas le plus embarrassant pour Pierre, 29 ans et un pénis de 10 cm en érection. Depuis une aventure d'une nuit qu'il préférerait oublier, enfiler un préservatif provoque de l'anxiété chez le Parisien. "Au moment de me retirer, je me suis rendu compte que j'avais perdu le préservatif 'dans' ma partenaire. Elle l'a retrouvé au fond de la cuvette des toilettes au moment de faire pipi", se souvient Pierre, mortifié. Pour éviter aux hommes de telles déconvenues, la marque Sure s'est spécialisée dans les préservatifs "hors norme" et commercialise une taille XS. LIRE AUSSI >> Taille du pénis six questions angoissantes et nos réponses "Notre histoire a été aussi courte que son pénis"Dans le secret de leurs conversations entre copines, les commentaires des femmes sur les modèles réduits sont rarement flatteurs. Lisa, 28 ans "J'ai voulu une fois faire une fellation à mon ancien copain qui avait un petit pénis. Il était très contracté, mal à l'aise et m'a fait comprendre qu'il voulait vite que j'arrête." "En érection, son sexe n'était pas plus grand ni plus large que mon pouce. Je ne sentais pas grand-chose, renchérit Barbara, 40 ans, à propos d'un ancien amant. Il n'était pas doué pour les préliminaires non plus. Notre histoire a été aussi courte que son pénis." Pour Cécilia Bonno, thérapeute de couple et sexothérapeute, la taille du sexe n'est pas la seule raison à un rapport insatisfaisant. "Le manque de sensations peut venir d'un manque de tonicité des muscles périnéaux ou d'une érection trop molle pour des sensations optimales." Le pénis n'a pas toujours été un symbole de virilité Ces explications anatomiques ne suffisent pas à rassurer les premiers concernés. "Un jour dans un bar, un type m'a traité de 'petite bite'. L'insulte m'a terriblement vexé, comme s'il avait un regard extra-lucide sur ce qui se passait dans mon caleçon", confie Alain. "Dès leur naissance, les petits garçons ont leur pénis sous les yeux. Leur vie durant, cet organe qui se dresse symbolise leur identité d'homme, reprend Cécilia Commo. Faire le raccourci 'gros pénis = virilité' est cependant une construction culturelle." Elle n'a pas toujours prévalu. Dans l'Antiquité, un sexe imposant était même la marque d'une dysharmonie physique. Il suffit d'observer les statuts de l'époque pour s'en convaincre. Dans un article de Beaux-Arts Magazine, le doctorant en histoire grecque à l'Université Paris 1 et spécialiste des questions de sexualité dans la Grèce antique, Flavien Villard explique "Un pénis imposant est vu comme l'indice d'une sexualité exacerbée, d'une personnalité tournée vers le sexe, incapable de contrôler ses pulsions. Pour les Grecs, cette frénésie sexuelle, cette dimension animale est un attribut féminin. L'homme, au contraire, doit être dans la maîtrise de soi." À la Renaissance, Michel-Ange adopte le même parti esthétique pour représenter un David conquérant, guerrier tout en muscles... et doté d'un petit pénis. Michel-Ange a sculpté David dans l'idée d'en faire "une magnification du nu viril".Getty Images/Tetra images RF"Plus on assume et plus ça se passe bien"S'il n'a rien d'une statue grecque, Louis a décidé d'assumer sa "petite baguette". "J'ai toujours eu du succès avec les filles. Multiplier les histoires a boosté ma confiance en moi." Le jeune homme de 25 ans fait même de l'humour, disant à qui veut bien l'entendre qu'il en a "une toute petite". "Être frontal, un peu provocateur, suscite la curiosité. Plus on assume en amont et plus ça se passe bien une fois au lit." Une technique éprouvée par les stars Eminem, le chanteur Enrique Iglesias ou encore l'acteur de Harry Potter, Daniel Radcliffe, répètent à longueur d'interviews qu'ils ne sont pas "extrêmement bien membrés". LIRE AUSSI >> Sexe la malédiction du gros pénis Certains hommes ne se contentent pas d'en parler. Au lit, ils revendiquent leur statut de bons amants. "Il faut savoir jouer avec ses doigts, sa langue, être imaginatif. Les 'va-et-vient', ce n'est franchement pas le plus intéressant dans la sexualité", explique doctement Louis. Sarah, 31 ans, confirme "Mon ex, Samuel, avait un petit sexe. Il compensait en stimulant mon clitoris avec ses doigts. Avec lui, j'ai pris bien plus de plaisir qu'avec certains hommes dont le pénis était de taille normale." "Il faut désacraliser la pénétration, estime Cécilia Commo. L'érotisme est une notion plus large que ça. D'ailleurs, la majorité des femmes n'ont pas besoin d'être pénétrées pour jouir. Elles sont en revanche très sensibles à la multistimulation." Remettre la créativité au coeur de sa sexualité, une méthode plus efficace que de se jeter sur toutes les gélules estampillées "Enlarge your penis" du marché. Leslie Rezzoug Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine Buéno*ChroniqueJean-Laurent Cassely Social Les statues de guerriers grecs ont toutes un petit pénis. Quelle raison peut-il y avoir à cela ? Il faut savoir que pendant l’Antiquité, un petit pénis non dressé était associé par les Grecs anciens à la modération, une des L’historienne de l’art Ellen Oredsson a rappelé au NYMag l’origine de cette tradition artistique, fortement liée à la culture grecque de l’antiquité Dans la Grèce antique, les gros sexes étaient associés à la bêtise, la lubricité et la laideur. Plus le pénis était petit, plus son propriétaire était considéré comme rationnel et intellectuel. Ils pensaient qu’un homme avec un sexe plus petit allait être moins enclin à s’en servir en lieu et place de son cerveau ». Rome Interrogé par L’Obs/Rue89, l’historien français Thierry Eloi précise d’ailleurs qu’il en était de même au temps des Romains. Le conférencier et grand spécialiste de l’érotisme antique révèle le fossé qui sépare la sexualité moderne de son équivalent il y a ans. À l’époque, elle est exclusivement reproductive et sa notion actuelle de plaisir ou d’activité récréative » n’existe pas C’est une pratique civique il s’agit de faire des citoyens », confie l’expert. On sait très bien d’ailleurs que ça ennuie on éteint la lumière, on ferme les rideaux, ça dure très peu de temps et tout le monde dit que c’est une corvée, que ça donne mal au dos, que ça donne des boutons », ajoute-t-il. Insulte Être bien pourvu par la nature relève d’ailleurs de l’insulte dans la Rome antique Oui, une insulte permanente, c’est de dire Ce type a une grosse bite’ ou Toi, c’est bien connu tu reçois des mecs qui ont des grosses bites’. À Rome, l’énormité du pénis, c’est terrible, c’est une dévalorisation, parce que c’est un corps disproportionné. On remarque d’ailleurs que sur les statues romaines, il n’y a toujours que de tout petits zizis ». Une conception culturelle qui s’est donc reflétée dans l’art de manière identique, avant de connaître une seconde jeunesse à la Renaissance. Articles similaires . 493 142 340 149 390 291 443 214

pourquoi les statues ont un petit zizi